Nous voila tous partis pour voir Public enemies, le pas léger, motivé, le sourire au lèvre. Chacun avait fait son petit tour sur internet pour ce faire une idée de ce que nous allions voir, chacun de nous avait dans l’idée de passer une bonne soirée.
Au final, malgré une distribution plutôt sympathique (Johnny Depp , Christian Bale , Marion Cotillard), une image bien léchée, notre rangé s’agite, discute. On s’ennuis, sept personnes qui s’ennuis devant ce film sans surprise, sans suspens. 2h12 de film, c’est 1h12 de trop, même la dernière phrase du film est de trop et ne vaut pas un « I be back » de terminator (je suis suffisamment explicite avec cet exemple ?).
Pendant le débriefing, devant le cinéma puis après au resto, les commentaires fusent. On rigole quand on ce rend compte que chacun d’entre nous a eu envie de quitter la salle avant la fin, mais ne l’a pas fait parce qu’on était venu à plusieurs.
Depuis, nous nous sommes retrouver pour d’autres séances, et chaque fois ce film revient dans nos discutions comme étant 2h12 que l’on aurait pu éviter.
Maintenant je ne suis pas critique de cinéma, je n’ai pas aimé, nous n’avons pas aimé, mais ce film aura surement son public.
Un conseil toutefois, si vous aller le voir, pensez au bouchons d’oreilles, je les soupçonne d’avoir volontairement augmenté le bruit des mitraillettes pour éviter que l’on s’endorme…
Dans les années 30, Dillinger, braqueur charismatique, est l'ennemi n° 1 du FBI et le héros des classes défavorisées qui ne portent pas dans leur coeur les banques, accusées d'avoir plongé le pays dans la Grande Dépression. J. Edgar Hoover, à la tête du FBI, décide de profiter de la traque du bandit pour étendre le champ d'action de l'agence fédérale et met son meilleur agent, Purvis, surnommé le Clarke Gable du FBI, sur la piste de Dillinger. Mais le hors-la-loi déjoue tous les pièges et le FBI devra utiliser des méthodes peu recommandables pour réussir à mettre la main sur lui. D'après le libre de Bryan Burrough.