Après un bon samedi, fait d’un bon repas en famille, d’une petite balade sous le soleil pour essayer le nouveau vélo de ZouZou (Aïe la cheville) et d’une bonne soirée chez un couple d’amis (fini en tête à tête avec « ma pote » vers 2h30), mon dimanche c’est pas çà.
Il fait gris, il pleut, personne à voir et même dans mon petit univers virtuel, je ne trouve pas grand monde. Un petit coup de téléphone vers midi/treize heure pour tomber sur une boite vocale et laisser un message plein de panique et stupide puis un texto pour me confirmer que la DS de ZouZou a bien été oublié chez les amis et non perdu, voila toute l’étendu de mon réseau social aujourd’hui…
Chez moi, c’est petit, tout petit, trop petit. Quand je suis arrivé ici l’an dernier, je me suis empressé a tout déballer, pleins d’envies et avec le plaisir de retrouver certain objets qui n’avaient plus leurs place dans notre maison de couple. Aujourd’hui j’étouffe, il y a trop de choses et pas assez de place pour en ranger la moitié. Je suis bordélique de nature, je ne suis pas un obsédé de la poussière et du ménage, alors je craque.
J’ai réussi a négocier deux ou trois mètres cube chez mes parents pour y entasser des cartons (même ma pote ma proposé un peu de place hier soir mais je pense que ça ferait trop. Alors aujourd’hui j’ai fais des cartons.
La Coca-lection en carton, plus de bouteille Coca partout, plus d’objets Coca en tout genre. Il ne reste qu’un camion que j’adore et une pendule.
En carton ma collection de câbles, de cartes et de vis informatique. C’est toujours pratique de les avoir sous la main mais y’en a pour remonter au moins dix ordi.
A bientôt le carton de livres de cuisine, je te jure que dès que j’ai une cuisine, je t’ouvre.
Au revoir les vieilles consoles, dès que je peu et que ZouZou a le dos tourné, je vous récupère pour vous vendre sur le bon coin.
Et toute cette vaisselle, il y a de quoi inviter trente personnes mais de la place que pour deux… Toutes mes envie de recevoir, d’organiser ont étaient mis de côté par les mètres carrés manquant, je mets donc toute cette vaisselle de côté à son tour.
Et là, ce gros cartons dans l’armoire de l’entrée. Ohhh… des photos, nos photos, nos vies. C’est vrais que quand je suis partis, j’ai tout pris (papiers et photos) et depuis elle n’a jamais rien demandé. Puisque je dois aller poser des cartons chez les parents, je peux faire un mini détour et emmener des choses chez elle, j’attaque donc le tri du gros carton pour le répartir en deux cartons, un pour elle, un pour moi. Il y a des photos c’est facile, c’est a elle, d’autre à moi mais il y a quatorze ans commun. Comment les répartir ? La naissance de notre fils, de nos animaux, des mariages, de fêtes, de vacances, les bosniaques que nous avions hébergé, PpP avec les cheveux bleus pour un défilé de coiffure… notre vie, nos souvenir. Au milieu, j’ai même retrouvé quelques lettres que nous nous étions écrite quand il y avait encore de l’amour.
Voila, j’ai partagé comme j’ai pu les images de notre vie, ca a achevé ma motivation et je n’ai même pas fait le ménage que j’avais prévu. Cette semaine, je m’attaque à un autre gros carton, celui des vieux papiers. Mon ménage attendra ce passage obligé…
Un dimanche de merde.