Il y a bien des façons d’assumer sa vie, du moins c’est ce que j’ai compris depuis un peu plus d’un an. J’y travail… le résultat varie suivant les jours, suivant mon humeur, suivant mon état d’esprit. La seule chose facile, c’est d’assumer le côté financier.
Pourtant avec moi ce n’est pas gagné, je suis nul pour tenir une comptabilité, j’agis donc je dépense sur un simple coup de tête et je suis repartis en tant que papa célibataire avec un sacré handicape.
En effet, dans ma vie d’avant, c’était un sacré bordel car ma moitié était pareille voir pire. On en a fait des conneries, on s’est caché des huissiers qui venaient frapper à notre porte, on jonglait en faisant patienté l’un pendant que l’on payait l’autre et inversement. Résultat, impossible de croquer la vie et nous qui achetions le CD des Enfoirés tous les ans, on a finit par faire la queue pour avoir le minimum…
Quand je dis « nous », je devrais dire « j’ai », oui chaque fois qu’il fallait faire face, c’est moi qui me retrouvé en première ligne. Au final, j’ai fini par apprendre, par en avoir mare et par vouloir faire en sorte que ca change et madame n’as pas apprécié que je devienne « radin ».
Durant les premiers mois de notre séparation, j’ai continué à assumer pour deux tout en assumant ma nouvelle vie, merci à elle ça m’as bien aidé à faire le deuil de notre séparation. Aujourd’hui, il n’y a qu’un petit salaire qui rentre, mon appart est trop petit mais je m’en sors plutôt bien, j’arrive même à me faire de cadeaux, à en faire à mon fils.
Mais il faut croire que je ne suis pas fait pour être tranquille, oui l’état a eu la bonne idée de demander le paiement de la taxe d’habitation. Bien qu’au premier janvier qui a suivi ma séparation, je n’habitais plus avec madame, je n’avais pas de chez moi donc je suis redevable de cette taxe. Comme madame ne gère pas plus sa vie qu’avant, elle me demande de payer ma part. Pas de problème sur le principe, mais entre les mois de loyers que j’ai payais pour elle, ses « arnaques » à la CAF contre les quelles j’ai dus me défendre, et l’argent qu’elle me doit, j’avoue que je n’ai pas envie de payer une fois de plus. De toute façon je n’en ai pas les moyens…
Et comme si tout ça ne suffisait pas, depuis quelques semaines je me bats contre une huissière qui a décidé de recouvré une dette de RMI ou de CAF de 1999. Une époque ou je travaillais mais ou je n’avais pas vraiment, pas du tout, mes papiers organisés. Une dette qui m’appartient ou qui appartient à la mère de mon fils, mais sur laquelle je n’arrive pas a avoir d’information précise. L’huissier n’as pas les documents d’origine, la CAF me balade sous prétexte que j’ai déménagé pleins de fois, que ce dossier est vieux et qu’ils ne l’on pas entre leurs mains.
L’huissier refuse de prendre rendez-vous pour essayer de trouver une solution, car on lui a posé trop souvent de lapins, mais me menace aujourd’hui de venir me saisir. Don Quichotte, alias PpP, contre les moulins à vent de l’état.
Bon, ce n’est pas la fin du monde, encore une fois je vais m’en sortir, quelques privations par-ci, par-là, des plans de vacances à revoir, un déménagement à retarder, mais j’assume ma vie et celle de mon fils, on continu d’avancer.