Je voulais le beurre, l'argent du beurre et pourquoi pas le cul de la crémière et je me retrouve avec du lait caillé...
Je l'avais compris depuis quelques jours mais c'est dit depuis aujourd'hui, je suis célibataire... fini les pointillés. Et comme on dit dans ces cas là, c'est quand on a le nez dans la merde, qu'on regrette ses choix.
Pourtant j'aimerais bien le contraire sauf que ma fierté à la con m'empêche de l'avouer, d'appeler, de faire les 250kms qui nous sépare pour aller frapper à sa porte et lui dire combien je regrette. C'est de la fierté ou simplement la peur de me faire envoyer balader ? (ce qui serait compréhensible dans cette situation).
Pourtant j'hésite... Appeler ma mère au secours pour qu'elle garde mon fils a dormir ce soir, appeler mon patron pour lui dire un mensonge quelconque qui justifiera mon absence demain et sauter dans ma voiture... Sauf qu'une fois là-bas, je fais quoi ? Sera elle seule ? Comment réagira elle ? Encore trop de question mon cher PpP et tant pis pour ta gueule. Tu as voulu jouer, et bien tu as perdu ! Apprends la leçon et ne recommence pas la prochaine fois...
C'est vrais que j'avais plein de choses à lui reprocher ou qui me faisait peur. Elle n'a pas 25 ans et donc pas le corps d'une nana de cet âge. Elle avait beaucoup de réactions, ou de points commun avec la mère de mon fils, notamment ce rôle de maman avec moi qui ne me plaisais qu'à moitie. Elle m'effrayait avec cette envie de bébé dont elle me parlait à chaque fois que l'on ce voyait.
A coté de ça, il y avait plein de trucs que j'adorais. Toutes ces heures a parler de tout et de rien. Son chez elle, décoré avec goût et toujours nickel. La cuisine à quatre mains. Tous ces moment que l'on s'accordait, soit pour une simple soirée, soit pour des week-end à deux, voir même des vacances. Nos nuits, torrides et douces à la fois. Et nos fils, à peine trois ans d'écart, plus que des amis, limite des frères.
Voila, c'est fini. Officiel depuis midi... Je suis derrière ma machine, a écrire ce texte, ne voulant rien faire paraître, essayant de garder au fond de moi l'émotion qui m'étreint, fermé...