Alors que je faisais mes premières sortie OVS (il y a longtemps que je n’en ai plus fait), les filles présentes se plaignaient régulièrement du concurrent : Amiez.
En effet, en arrivant sur ce site soit disant dédié aux sortie de groupe, votre profile doit être complété notamment avec vous préférences sexuelles et ce que vous chercher. A savoir : Sortir, ce faire des amis, ou plus si affinité. Et c’est ce « plus si affinité » qui faisait bondir ces dames.
Le curieux que je suis n’a pas tardé à s’inscrire pour voir. J’ai pu constater au bout d’une semaine, qu’à la différence des nanas, je n’avais pas 100 messages du sexe opposé me proposant tout et n’importe quoi. Ma curiosité étant satisfaite, j’ai bien vite oublié ce site au milieu de tous les autres.
Il y a quelques semaines pourtant, je reçois un mail du site. Une douce rêveuse m’a laissé un message. Bien sûr, il faut ce connecté au site pour le lire et me voici à me torturer l’esprit, à fouiller dans mes mails perdus à la recherche de mon mot de passe.
Deux, trois courts messages échangés et nous voila à la recherche d’une sortie possible. Ce sera ciné, peut-être une expo, mais la vie nous occupe, les réponses de l’un comme de l’autre prennent leurs temps et rien ne s’organise.
Pourtant, la veille de ma coupure internet, je reçois un message suffisamment clair pour que je comprenne que ce serait bien que je lance l’invitation. Seulement avec mon hésitation habituelle, je me suis retrouvé sans internet. Utilisant cette superbe excuse, je n’ai pas fait suite.
Quelques jours plus tard, un nouveau message arrivait, plus explicite encore, me proposant de ce retrouver dans la semaine pour boire un verre.
Je me suis promis de répondre dès que j’aurais de nouveau le net…
Et j’ai de nouveau le net.
Je ne sais rien d’elle, si ce n’est un prénom, un âge et une courte liste de ses gouts et des sorties qu’elle apprécie.
Mais rien sur sa vie, son boulot, son physique, sa situation familiale.
Et là, je fais quoi moi ? Pas d’enfant jusqu'à mercredi prochain ; du boulot par-dessus la tête ; un cœur d’artichaut ; des pensées tournées vers une ou deux autres ; des envies plein la tête ; un manque de confiance en moi qui exacerbe mes peurs.