Ma vie dans tous ses états

Juste que je me demande pourquoi faire ? L’amour au final, ça apporte quoi ?

Au début, tout est rose, ce n’est que du plaisir (dans la tête et pour le corps), on cherche l’autre, on le trouve, on est plein d’attentions, les mots sont tendres comme les gestes.

Ensuite le naturel de l’un comme de l’autre revient au galop, la routine s’installe, les regards se tournent vers ailleurs, l’imaginaire s’envole, les corps se refroidissent et tendent ailleurs.

Oui je suis en manque et du coup j’ai du mal à y croire. Je sais toujours et encore que je peux faire demi-tour mais je ne me sens toujours pas prêt. Je veux des débuts mais je vis sur ma faim.

2 chansons en même temps pour illustrer mon propos, de supers artistes en plus…

Marcia Baila

Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystirène expansée à ses pieds
Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flêches qui donnent des idées
Des sensations
Marcia, elle est maigre
Belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excité

Moretto
Comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l'on sent en toi?

Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort qui t'a consumée, Marcia
C"est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi, qui est la vie même, Marcia
C'est la mort qui t'a emmenée

Marcia danse un peu chinois
La chaleur
Dans les mouvements d'épaules
A plat
Comme un hiéroglyphe inca
De l'opéra

Avec la tête
Elle danse aussi très bien
Et son visage
Danse avec tout le reste
Elle a cherché
Une nouvelle façon
Et l'a inventée.

C'est elle, la sauterelle
La sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle
Ou le carton.

Moretto
Comme ta bouche est immense
Et quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi ?

Mais c'est la mort
Qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort
Tu t'es consumée, Marcia
C'est le cancer
Que tu as pris sous ton bras
Maintenant
Tu es en cendres, en cendres
La mort
C'est comme une chose impossible
Pour toi
Qui est la vie même, Marcia
Et même à toi
Qui est forte comme une fusée
C'est la mort
Qui t'a emmenée
Marcia ...

Les histoires d'A.

Valérie s'ennuyait
Dans les bras de Nicolas
Mais Nicolas, celui-là
Ne le savait pas
Isabelle a attendu, attendu
Mais Patrick n'est jamais reparu

Les histoires d'A
Les histoires d'amour
Les histoires d'amour finissent mal
Les histoires d'amour finissent mal en général

Michel aimait Gérard
Et Gérard le lui rendait si bien
Qu'à la fin ça ne rendait rien
Evelyne toute sa vie attendit
Que le monsieur en gris lui sourit

Gilbert partit en voyage
Juste au moment de son mariage
Hector est mort en faisant une fugue
Il allait retrouver Gertrude
Simone et Tom s'engueulaient
Dès que vingt et une heures sonnaient

Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires

C’est vrai, quand on regarde mes textes, surtout les derniers, la peur, l’angoisse et l’inquiétude sont présent. Ces sentiments dominent même et la rentrée n’en est que l’indicateur et pas simplement la cause.

Ma vie a bien changé depuis un an et demi, je l’assume plus ou moins au quotidien avec des haut et des bas. A la fin du printemps, je me voyais plutôt bien partit ; le seul vrai point noir était mes amours et ce que je veux d’eux. L’été est passé depuis, de bon moments de vécus et d’autres qui ont a nouveau bouleversés ma vie (nos vies à Zouzou et moi).

Il y a un moment que j’éprouve le besoin d’écrire quelque chose sur ces événements mais je n’y arrivais pas. Pourtant il fallait que je le face pour passer ma colère, ma déception et accepter la vie tel qu’elle est aujourd’hui. J’ai fini par pondre un texte (trop long à mon goût, oui je n’aime pas les textes longs, je l’ai coupé en trois posts) mais je l’ai gardé dans mes archives. Durant l’été, j’ai été de mariage et un autre texte, en lien avec le précédent, c’est greffé… puis un autre pour « conclure »…

Ils sont dans mon ordi depuis, ne trouvant pas leurs places sur mon blog au milieu de mes vacances et des  bons moments que j’aimerais illustrer ici. Je vois dans mes textes et surtout dans les comms que mon angoisse est réelle et qu’il faut que j’exorcise ces moments qui me polluent, qui me pourrissent la vie.

C’est parti, demain je mets le premier. Les suivants suivront, peut-être entrecoupé d’autre chose, mais ils suivront.

C’est le bilan qu’il me faut faire pour avancer de nouveau.

On aime ou on n’aime pas, toujours est il que cette chanson à sa place sur blog.

Alors bienvenu dans ma vie dans tous ses états pour ce qui arrive ici  pour la première fois, et encore bienvenu à ceux qui trainent ici depuis un moment déjà.
Je reviens bientôt... ou pas

Allez juste pour le plaisir des oreilles,
avec juste une pensée pour une personne en particulier.

Voila encore une chose qui me caractérise depuis toujours mais plus encore depuis un an. L’artichaut que je suis galère entre son cœur, sa tête et le reste.

J’ai fais des choix que j’apprécie, d’autres que je regrette, mais toujours j’avance.

De doutes en doutes, de certitudes en certitudes, cette chanson parle d’un amour quand je pense qu’il y en a tant a vivre.

Je veux les vivre tous mais je n’en cherche qu’un…

Je sais que mettre cette chanson ici va te toucher, et je te présente par avance mes excuses à moa…