Nouvelle soirée, encore un film. Sortie du ciné, je raccompagne la demoiselle à sa voiture quand le drame éclate.
Certes le sac est petit, tout petit mais 5 poches toutes aussi remplis les une que les autres. Un premier passage en revus des différents appendices du sac, un second… rien. On fonce vite fait là ou nous avons pris un petit verre en attendant la séance, tous le monde cherche… rien. Je confis les clefs de ma voiture à la demoiselle (c’est bien raisonnable ?) pendant qu’elle finit de faire le tour des lieux et fonce au ciné.
Je trouve un pompier de sécurité, lui demande les clefs et là, la question qui tue : « Elle ressemble à quoi ? ». Voila une question qu’elle est bonne… Je connais la marque du véhicule, je sais qu’il y a les clefs de l’appartement, mais c’est tout.
Me voila devant une boite avec des dizaines de trousseaux, quand un me saute aux yeux, après vérification, la marque du véhicule correspond. Nouvelle question stupide : « Vous être sur que c’est celle là ?... » Bien sûr que non, mais je propose de m’accompagner pour vérifier que l’on arrive a ouvrir la porte. Ca marche !
Je retrouve la demoiselle enfin calmé, la raccompagne une nouvelle fois à sa voiture. Un dernier baiser, puis deux, et trois, et… mais elle est fatigué, il faut ce quitter.
J’en ai pas envie, sur le ton de la plaisanterie je rajoute : « Et si je te suis ? » J’obtiens comme réponse que ça la vexerait, qu’elle n’aime pas qu’on la force, que si je pouvais lire ce qu’elle écrit sur son…
Le mot « blog » n’est pas cité mais j’ai senti qu’il devait venir après. Au fond de moi, j’ai eu envie de lui dire que si elle lisait le mien, elle comprendrait que je ne vais pas la forcer, que ce n’est pas mon genre, que je ne suis pas plus à l’aise qu’elle, voir moins.