Milieu d’après-midi, un texto : « Coucou, moi toujours aussi fatigué et toi ça va ? Il va falloir qu’on parle… »
Evidement, je ne fais pas d’illusion sur la discutions, je sais ou je vais mettre les pieds. Rendez-vous est pris après le travail dans un lieu public. Un verre ? Même pas…
J’attaque en premier en demandant ce qui doit être dit, que je devine déjà. Et voila qu’une histoire, pas vraiment commencé, ce fini à nouveau.
Le passé qui devait être évité dans nos conversations est revenu au galop. C’est vrais que ces deux soirs passé ensemble étaient des soirées de discutions, d’écoute plus que des soirées de désir intense. Ma situation de papacélib a des relents de sa vie passée qui lui ont fait peur, qui lui ont fait mal.
Comme je lui ai dis, je suis déçus, j’aurais aimé en voir plus, en connaitre plus, en vivre plus. Mais que nous somme des adultes et que je comprenais et accepter la situation. L’envie d’un dernier baiser était présente à chaque instant de notre conversation, je la regardais et j’appréciais ce que je regardais, je l’écoutais et j’appréciais ce que j’écoutais. Chacun de nous est repartis de son coté, chacun de nous avait l’air triste et la boule au ventre, chacun de nous c’est retourné au moins une fois.
Ce que je n’ai pas dis parce que ça n’aurai pas fait avancer la chose, c’est que je n’ai rien a voir avec son passé, que certes j’ai un enfant (pas elle) mais que la situation est différente, que certes j'avais une ex-femme assez chiante, mais qu'elle n'interférait pas dans ma vie sentimentale comme celle de son ancien mec.
Je savais que ma situation de papacélib ne serait pas toujours facile, seulement je n’avais pas imaginé qu’elle plomberait à ce point certains moments de ma vie.
J’aurais voulu avoir une chance de lui montrer que j’étais PpP et personne d’autre, que le futur est une porte ouverte pour oublier le passé, seulement je sais que l’on peu difficilement lutter contre le passé.
J’estime aujourd’hui avoir régler mon passé, du moins le plus éloigné, surtout avec les événements des dernier jours (que j’écrirais ici quand j’y arriverais). J’ai encore du mal avec le passé récent, mon cœur s’emballant encore parfois quand je pense aux derniers mois.
Je suis triste de n’avoir rien pu faire avec cette femme, mais je sais aussi que ce n’aurai été qu’une histoire d’un temps, un moyen justement d’échapper à l’emprise de mon passé récent. Je suis triste quand même.
J’ai hésité à laisser ces textes paraitre, vu que notre histoire était déjà fini, n’avait jamais vraiment commencé…